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Albert Camus

Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, un petit village situé sur la côte est de l'Algérie, près de la frontière avec la Tunisie. Les habitants l'appelaient "Le Petit Paris" et étaient connus pour leur culture du tabac, des oranges et des vignobles. L'Algérie était à l'époque un territoire français et le village a été créé par des hommes et des femmes de Paris venus créer une commune agricole. Le père d'Albert, Lucien, était originaire de Bordeaux et travaillait dans les vignobles en tant que vigneron.

L’enfance d’Albert

En 1914, Lucien est mobilisé dans le 1er corps de zouaves. Il est rapidement blessé mortellement lors de la bataille de la Marne. Et après une semaine d'agonie, il est mort le 11 octobre de la même année. Il a été enterré au cimetière militaire de Saint-Brieuc, dans les Côtes d'Armor (Bretagne), où il avait été précédemment hospitalisé et soigné. Dans sa dernière œuvre, Le premier homme, Camus raconte de manière romancée les méditations de son fils sur la tombe de son père. Catherine s'occupe des tâches ménagères pour subvenir aux besoins de ses enfants, de sa mère et de l'oncle Etienne.

La famille Camus vit dans la ville ouvrière de Bellecour. albert camus et son frère Lucien sont des passionnés de football. Rendez-vous sur ce site si vous voulez acheter un fac-similé d'Albert Camus en ligne.

Écriture et engagement : les débuts littéraires d'Albert Camus

Dès 1918, Albert Camus est remarqué par des professeurs, notamment Louis Germain, qui lui accorde une bourse d'études supérieures en littérature au lycée Bougeot en 1924. Son professeur de philosophie, Jean Grenier, est profondément impressionné par lui : en 1930, atteint de tuberculose, il se réfugie chez son oncle boucher ; au printemps 1932, grâce à la vaste bibliothèque de son oncle, il lit les grands écrivains de l'époque, tout en lisant " Un nouveau verlaine " (Sud magazine) et d'autres... Il a commencé à écrire et à publier des articles.

En juin 1934, sur un coup de tête, il épouse la morphinomane Simone Hier, mais il ne s'attendait pas à ce que ce mariage ne dure que deux ans ; il adhère au parti communiste en 1935 (il le quitte à l'automne 1937), rejoint le mouvement antifasciste d'Henri Barbus et Romain Rolland Amsterdam-Pleyel et il a fondé la compagnie théâtrale Le Théâtre du Travaille. Les pièces jouées par la troupe reflétaient les convictions des futurs écrivains, comme Les heures du drame de Marlowe et Prométhée en Chêne d'Eschyle. Avec les membres de la troupe, il écrit la pièce interdite La Révolte des Asturies, dans laquelle le Théâtre du travail devient le Théâtre de l'Equipe.

En mai 1936, il obtient une licence de philosophie ("Métaphysique chrétienne et néoplatonisme - Plotin et saint Augustin") ; 1937, année où il publie son premier livre, l'essai "L'Envers et l'endroit" ; en 1938, pour gagner sa vie, il devient assistant météorologue, et en Avec Claude Frémanville, il a fondé la maison d'édition Caffre.

Le stylo comme arme de guerre

Alger Républicain (1938-1940), rejoint le comité de rédaction du Soir républicain et fait le voyage d'Algérie à Paris pour devenir secrétaire de rédaction du Paris Soir en mars 1940. Pour des raisons de santé, albert camus ne peut participer à la guerre en septembre 1939. Il reste cependant désarmé et garde sa plume à la main : en juin 1940, le Paris Soir s'installe à Clermont-Ferrand. C'est dans cette ville qu'Albert Camus, après avoir divorcé de Simone, épouse sa compagne Francine Faure le 3 décembre. Renvoyé du Paris Soir, il retourne à Oran, lieu de naissance de Francine. En tant que professeur remplaçant, elle lui donne des cours d'école publique tandis qu'il tente de monter une compagnie de théâtre. Pour des raisons de santé, Camus rentre en France en juillet 1942 et se réfugie à la ferme Panerier.

Pendant la guerre, il fait la connaissance de Francis Ponge, Aragon et Elsa Triollet, Sartre et Simone de Beauvoir, entre autres. En 1942, Camus publie l'un de ses plus grands succès, Étranger. Salué par Pascal Pia, André Malraux et Jean Paulin, il marque le début d'une collaboration et d'une merveilleuse amitié entre Camus, Michel et Robert Gallimard Le Mythe de Sisyphe est publié en octobre 1942, suivi du Malentendu ( (1944), suivi de Caligula (1945) En 1943, Camus rejoint le réseau de résistance Combat, écrivant et fournissant des informations. Le 5 septembre 1945, il devient le père des jumeaux Catherine et Jean.

Rédaction et succès de La Peste

Après la libération, Combat devient un journal, dont Camus est codirecteur jusqu'en 1947 ; en 1946, il donne une série de conférences aux États-Unis, principalement à New York. En août de cette année-là, il peut enfin achever son roman La Peste, qu'il gardait en tête depuis au moins cinq ans et dont il avait commencé la rédaction en Haute-Loire. La même année, Gallimard publie Espoir, un recueil de ses travaux avec Simone Weil et René Char, et en 1947, la publication de La Peste lui apporte un succès public et critique. À sa propre surprise, quelque 52 000 exemplaires ont été vendus entre juillet et septembre. Des essais, des pièces de théâtre et des recueils d'articles, notamment L'Homme révolté (1951), continuent d'être publiés.

L'écrivain devait donner son avis sur les principales questions politiques et philosophiques de l'époque, notamment la situation en Algérie En mai 1955, il commence à collaborer à l'"Express" et soutient Pierre Mendes France En janvier 1956, il demande instamment une trêve dans la guerre civile à Alger 5. Mai, nouveau grand succès à La Chute ; en octobre 1957, il reçoit le prix Nobel de littérature. Après la guerre, il a également continué à avoir une passion pour le théâtre." Pourquoi le théâtre ? (...) Tout simplement parce que la scène de théâtre est l'un des endroits au monde où je suis le plus heureux. (...) Par le théâtre, j'échappe à l'ennui de mon travail d'écrivain.

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